Une chambre de réanimation peut-être un lieu très intimidant tant par l’environnement sonore que par les nombreux dispositifs ; c’est un endroit conçu pour permettre une surveillance continue du patient et où, de jour comme de nuit, des soins hautement techniques sont prodigués. En savoir plus sur les risques
Vous y verrez beaucoup de machines et d’écrans : chaque appareil de suppléance monitore un certain nombre de paramètres permettant d’ajuster les thérapies au plus près des besoins du patient
Vous entendrez de nombreuses alarmes : les soignants en règlent les seuils afin d’être alertés de certaines variations des paramètres du patient
Vous serez peut-être étonnés de voir que les cloisons sont vitrées : il s’agit de favoriser la surveillance continue du patient
NB : La « patiente » photographiée est un modèle
Des électrodes sont collées sur la poitrine du patient et reliées par de fins câbles au “scope” ou moniteur, afin de mesurer la fréquence cardiaque, de suivre les mouvements de l’électrocardiogramme et de détecter d’éventuelles anomalies.
Le saturomètre de pouls se présente sous la forme d’une petite pince à positionner au bout du doigt ou sur le lobe de l’oreille du patient, également connecté au moniteur, il permet de vérifier la bonne oxygénation du patient.
La sonde d’intubation est un tube placé généralement par la bouche qui va descendre jusqu’à la jonction entre les poumons, et permettre d’assister la respiration du patient.
La ventilation assistée peut être administrée de deux façons : dans certains cas, on peut utiliser un masque couvrant le nez et la bouche, relié au respirateur pour administrer de l’oxygène avec une certaine pression lorsque le patient a du mal à respirer par ses propres moyens : on parle alors de V.N.I. ou Ventilation Non Invasive. Dans d’autres cas, la respiration doit être assistée de façon plus précise : un tube (sonde d’intubation) est alors introduit par la bouche, dans la trachée, et est relié au respirateur (ou ventilateur). La respiration est alors assistée par le respirateur et permet des réglages précis afin de protéger et de suppléer efficacement le poumon et ses fonctions
Une sonde urinaire peut être mise en place pour recueillir les urines et mesurer leur volume de façon précise, cela permet notamment d’obtenir des indications sur la fonction rénale.
Une sonde gastrique, introduite par le nez ou la bouche dans l’estomac, permet soit de recueillir le contenu de l’estomac soit d’administrer une alimentation liquide et des médicaments à l’aide d’une pompe.
Des cathéters (petits tuyaux souples) peuvent introduits dans les veines permettent d’administrer hydratation, nutrition et médicaments nécessaires au soin du patient. On parle de cathéters périphériques pour les petits cathéters posés sur les mains ou les avant bras (couramment appelés perfusions), ou de cathéters centraux pour les cathéters posés dans de gros troncs veineux permettant de sécuriser l’administration de certains médicaments.
Certains cathéters permettent aussi de mesurer certaines pressions : par exemple, le cathéter artériel, posé au niveau du poignet ou du pli de l’aine, permet de mesurer la pression artérielle de manière continue et d’effectuer des prises de sang sans nouvelle ponction (piqûre).
Des drains peuvent être utilisés afin d’évacuer de l’air, du sang ou d’autres liquides anormalement présents dans certaines cavités de l’organisme. Il s’agit à nouveau de tuyaux souples reliés à des bocaux de recueil.
Des pompes à perfusions et pousses-seringues électriques contrôlent avec précision la vitesse d’administration des médicaments, des fluides (hydratation) et de l’alimentation.